36 – Aureille

Descriptif vers Saint-Jacques

Longer le cimetière d'Aureille par le chemin de St Pierre, puis l'avenue Mistral, à droite. Face au bar Solter, prendre la rue de la Fontaine à droite. A la place du Lavoir, prendre à gauche la D 25a, puis, à droite, le chemin des Estendedous puis, à droite, le chemin de Saint Jean vers l'ouest le long d'une barre rocheuse.
750 m plus loin, quitter alors le GR 6 qui monte à droite, au nord-ouest. Suivre, toujours tout droit, le GR 653 A vers l'ouest pour longer, 3 km plus loin, un circuit de moto-cross.
Arriver sur la D 24, emprunter celle-ci sur 50 m à gauche (sud), puis la quitter pour une piste à droite qui se dirige vers la ferme de Cagalou. 100 m avant, tourner à gauche (sud-est) pour contourner à l'est les Caisses de Jean-Jean sur 1 km et, à un carrefour, prendre à droite (ouest) et passer, au bout d'1,5 km à la
hauteur des installations du golf de Servanne.

Patrimoine

Mouriès :

Village provençal à 2,5 km au sud du chemin dont l'activité est centrée sur l'oléiculture (1ère commune oléicole de France) et la viticulture. Oppidum des Caisses de Jean-Jean (VIe siècle av. J.-C.) Église St-Jacques le Majeur (XVIIIe siècle).

Histoire

Mouriès :

Dans les siècles qui précèdent l'arrivée des Romains, le territoire de Mouriès, comme l'ensemble des Alpilles, est peuplé de Ligures, de Celtes et de Celto-Ligures.
Lors des VIIe - VIe siècles av. J.-C., la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une véritable économie d'échange. Au cours des siècles suivants, la population du massif diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région. Mais dès la fin des IIe - Ier siècles av. J.-C., l'oppidum des Caisses de Jean-Jean retrouve ses habitants qui le colonisent à nouveau.
La Table de Peutinger, appelée aussi « carte des étapes de Castorius », copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine où figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain fait référence à un lieu qu'elle dénomme Tericias. Ces indications localisent Tericiae sur le territoire de la commune de Mouriès, un peu à l'ouest du village.
C'est un dénommé Villevieille, antiquaire à Montpellier qui, le premier, a proposé de voir en Tericiae l'antique Mouriès. L'historien-préfet, Christophe de Villeneuve-Bargemon (1824), localise la ville sur la propriété de Jean-Jean. Depuis 1895 et les études de L. Rochetin, il semble établi qu'il faille voir Tericiae en contrebas de l'oppidum. Selon Fernand Benoît, une fois la paix romaine installée en Basse-Provence, la population de l'oppidum serait descendue dans la plaine qu'elle aurait colonisée, donnant naissance à la ville de Tericiae, d'une superficie totale de 14 hectares. Benoît propose même un site précis, entre les Caisses, le Castellas, le Mazet et le hameau des Baumettes.

Hébergement

Aureille :

office du tourisme, site:http://www.tourisme-eyguieres.com/, tél. : 04 90 59 82 44, courriel : ot.eyguieres@visitprovence.com

Mouriès :

Office du tourisme, site : http://tourisme.mouries.fr/, tél. : 04.90.47.56.58, courriel : office.mouries@wanadoo.fr