35 – Eyguières
Du cimetière d'Aureille au canal de la vallée des Baux : 5,5 km ; du canal de la vallée des Baux au canal J. de Craponne
Descriptif vers Rome
Passer à droite du cimetière d'Aureille : on entre à nouveau dans le « parc naturel des Alpilles-Aureille, Les Opies ». Poteau du conseil général « Eyguières 1h55 », barrière métallique : la franchir en direction Eyguières.
Sur la piste, à un carrefour avec terre plein central, continuer droit à l’est. Peu de balises mais pas de pièges. Le GR 653A et le GR 6 sont communs jusqu’à Eyguières. A noter en route une bergerie à toit en carène renversée et, 200 m après une barrière DFCI. A un carrefour de pistes, continuer tout droit puis arriver sur la D17 qu’on suit à gauche pour atteindre immédiatement le canal des Garrigues.
Prendre ensuite à gauche le chemin des Glaugues. Au virage suivant, à 100 m, prendre vers l'est en direction Eyguières par le chemin Saint Pierre et le chemin du col de Melet. Arrivée à Eyguières entre les arènes et le cimetière. Attention : Séparation GR 6-GR 653A : Le GR 653A reprend à droite la D17 vers le sud-ouest.
Dépasser une première bifurcation et prendre, 100 m plus loin, à gauche la route des Garrigues puis, tout de suite après, à gauche encore la rue Paulin Mathieu qu’on suit jusqu’au bout. Traverser alors la D 569 au niveau de l’école et, après quelques mètres à droite, prendre, au feu rouge une chicane, traverser le terrain de boules longeant la partie nord du stade puis un parking et, en face, prendre le chemin des Magnanons (route) pour atteindre, 800 m plus loin, le canal Jeanne de Craponne.
Patrimoine
Eyguières :
Portes féodales et remparts, église Notre-Dame de Grâces (XVIIIe siècle)
Histoire
Eyguières :
Le territoire d'Eyguières est habité depuis la Préhistoire, comme en témoigne la grotte du Défens au lieu-dit le Resquiadou, où la présence humaine est attestée au Néolithique.
Au cours du XIIe siècle, Géril, seigneur d'Eyguières, prit le parti de la Maison des Baux contre le comte de Provence. Au cours des guerres baussenques, il fut dépossédé de son fief. Les portes féodales et le rempart témoignent de ce conflit et de ceux qui suivirent, en particulier au XIVe siècle. Jaume d'Eyguières se fit remarquer tout d'abord pour avoir participé, le 24 juillet 1384 au pillage de Roquemartine et de son château, puis pour avoir ouvert ses portes aux Tuchins, paysans pauvres poussés par la famine hors du Languedoc. Cet accueil fut mal vu par ses pairs et il eut la tête tranchée, en place d'Arles, le 7 septembre 1385.
L'histoire d'Eyguières est aussi marquée par de violentes confrontations entre catholiques et protestants, durant les guerres de religion. Guillaume de Sade mena une lutte sans merci contre les religionnaires. Ses exactions furent telles que le parlement de Grenoble le condamna à mort. Il fut sauvé par la promulgation de l'édit de Nantes. La famille de Sade a marqué de son empreinte l'histoire du village durant quatorze générations.
C’est en 1789, au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Eyguières le 9 avril, avec un peu de retard sur le mouvement général.
Lors du renouveau du Félibrige, Il fut décidé que lors de la messe de minuit, à Noël, aurait lieu la cérémonie du pastrage. Avec celle des Baux-de-Provence, cette offrande des bergers à la crèche est la seule qui se déroule dans les Alpilles.
Hébergement
Eyguières :
Office du tourisme, site : http://www.tourisme-eyguieres.com/, tél. : tél. 04 90 59 82 44, courriel : ot.eyguieres@visitprovence.com