23 – Bras

Descriptif vers Rome

Après le carrefour du domaine de Clapier, poursuivre tout droit sur la petite route goudronnée en direction de Bras. Après 2,5 km et une forte descente, on arrive en vue de Bras : longer le stade-salle polyvalente et l'ancien lavoir, puis franchir le pont à droite et continuer par la D 35 (rue Octave Gérard). Au bout, tourner à gauche et suivre la rue principale (rue Jules Ferry) jusqu’à l'église de Bras.
Continuer tout droit en empruntant la rue principale de Bras jusqu’à la mairie. A l’oratoire en face de la mairie, tourner à droite et suivre le chemin de Saint-Eloi, puis le chemin de Regay jusqu’à l’ancien chemin du Val à Saint-Maximin. Le franchir et continuer tout droit sur le chemin empierré en montée. Un peu plus loin, au carrefour avec une maison en ruine, prendre tout droit en montée. Au sommet, parking : continuer en descente sur la petite route. Au carrefour au milieu des maisons, prendre tout droit le chemin cimenté, puis un sentier qui monte le long du tracé du pipeline. Au parking gravillonné, quitter le pipeline et prendre à droite le sentier longeant la clôture. La longer en sous-bois pendant 1,5 km, puis tourner à droite pour passer sous une ligne à haute tension.

Patrimoine

Bras :

C’est sur la colline Saint-Pierre que Bras se développe au XIe siècle. Un castrum, habitat fortifié, enserre le château, l’église et les habitations. En 1241, Raimond Bérenger fit don du fief de Bras à l'évêque de Riez. Au XIIIe siècle, les templiers s’installent à proximité du village dans des bâtiments dont le centre est constitué par la chapelle Notre-Dame-de-Bethléem. Ils vont alors participer à la croissance du bourg. Cette commanderie était en fait une exploitation agricole qui assurait le ravitaillement des établissements templiers d’Orient via le port de Marseille.
Suite aux pillages et à la peste entre le XIVe et le XVe siècle, le site de Saint-Pierre est abandonné au profit d’un nouveau village en contrebas de la colline.
s’ensuit une période de prospérité durant laquelle la population croît rapidement pour atteindre 1520 habitants au XIXe siècle.
Aujourd’hui, le village compte près de 2 000 habitants.
Une légende assure que des villageois mécréants furent punis par le ciel et disparurent dans les eaux d'un lac creusé soudainement et qui sont les Gours Bénits actuels.
La chapelle Notre-Dame de Bethléem (chapelle romane de l’hôpital de Saint-Jean de Jérusalem) est le seul vestige de l’ancienne commanderie templière de Bras.