08 – La Roquette-sur-Siagne

Descriptif vers Saint-Jacques

Église de Mouans-Sartoux, prendre la rue du Château puis la traverse Estournelle jusqu'au chemin des Bastions et le prendre à droite, puis le chemin de la Foux à gauche ; à la villa « jardin des Oliviers », prendre à droite le chemin menant au chemin des Plaines qu'on prend à gauche et passer sous la « pénétrante » D 6185.
Prendre à droite entre la route et la rivière; traverser le parking et passer au dessus de la grosse conduite d'eau canalisant un ruisseau ; monter la piste botanique qui surplombe puis s'éloigne au sud-ouest de la route ; rester sur la piste principale vers l'ouest. A un collet, prendre à gauche la piste des Aspres, descendre vers un ruisseau, le traverser. Passer devant la maison forestière et monter jusqu'à la route des Aspres. Prendre à gauche la piste du Tabourg jusqu'à la D 209 ; prendre celle-ci à gauche sur 250 m puis prendre à angle aigu à droite successivement la piste des Maures, les chemins du Plan Sarrain et des Deux Communes pour entrer à la Roquette-sur-Siagne.
Sur 100 m prendre au sud le chemin du Lac, puis tourner à droite sur le chemin des Cassiers vers le cimetière et à gauche sur l'avenue des Floribondas jusqu'à la piste de la Font des Borgnes. Descendre la piste de la Font des Borgnes (au bout, oratoire St Georges) puis tout droit, le chemin des Roques jusqu'à la place Pallanca (chapelle St-Jean) ; continuer à l'ouest et après le ponceau sur le Beal, à gauche, le chemin de Cravesan. Juste après les pylônes de l'EDF, prendre à droite, le chemin de l'Abadie.

Histoire

La Roquette-sur-Siagne :

C'est en 1026 qu'apparaît sur différents documents des moines de Lérins le terme de "Castrum Roquetta". Ce castrum est donné à l’abbaye par Aldebert, évêque d’Antibes. En 1109 Pierre Ismidon, seigneur du lieu, donne la « terre de Saint-Georges » à l’abbaye et s’y fait moine. Cette terre est nommée ainsi du fait de l’ancienne chapelle dédiée à Saint Georges. Entièrement détruite aujourd’hui, elle était située dans un quartier près de la Siagne, aujourd’hui appelé « Saint-Georges-le-Vieux ». Ce hameau était le lieu autrefois de criées annuelles et de dévotions célèbres.
En 1144, les moines construisent un prieuré ainsi que plusieurs fermes qu’ils louent à des paysans, premiers habitants sédentaires du village. Progressivement, l’abbaye de Lérins acquiert toutes les terres environnantes et, au XIIIe siècle, La Roquette est entièrement sous sa dépendance. Cependant, très vite, pillages, destructions et épidémies se succèdent. La chapelle et le hameau avoisinant sont alors détruits en 1390 par les soldats du comte de Provence. Les habitants se réfugient alors à Cannes et se retrouvent cependant pour le pèlerinage annuel du 23 avril, fête de la Saint-Georges. Ils continuent uniquement à cultiver les terres, car l’insalubrité de la plaine de la Siagne les repousse.
Situé sur des terres pauvres et boisées, mais sur un point culminant, le village actuel a été fondé au XVIIe siècle par des habitants qui fuyaient les brumes insalubres de la vallée de la Siagne, mais aussi les épidémies et les pirates. Il est aujourd'hui un endroit assez pittoresque où la vie s'articule autour de la place Jose-Thomas où se trouve l'église, La Poste et les commerces.

Hébergement

La Roquette-sur-Siagne :

Maison du tourisme, 04 92 19 13 43, tourisme@laroquettesursiagne.com ; A 300 m du chemin du Lac, accueil pèlerin, selon disponibilité.
Credencial obligatoire, participation aux frais, prendre contact à l'avance au 04 92 19 10 05.

Pégomas :

Point d’information tourisme, 04 92 60 20 70, point-info-tourisme@villedepegomas.fr