SAINT-MAXIMIN-LA-SAINTE-BAUME
SAINT-MAXIMIN-LA-SAINTE-BAUME
Cf. Patrimoine "non-jacquaire" : Saints provençaux et lieux-saint
2.1 - Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
Marie-Madeleine faisait partie du groupe des femmes "délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies", qui suivaient le Christ en compagnie des douze apôtres à travers villes et villages depuis la Galilée (Lc 8, 1-3).
Sainte Marie-Madeleine accompagnait donc saint Pierre et saint Jacques depuis la Galilée.
La première à voir le Christ ressuscité au matin de Pâques et chargée par lui d'aller le dire aux apôtres.
"Apôtre des apôtres", son tombeau situé à Saint-Maximin, est le troisième tombeau de la chrétienté après celui du Christ à Jérusalem et celui de Pierre à Rome ; avant-même celui de Jacques à Compostelle.
Tout trois reposent sur nos Chemins, jusqu'à la fin des siècles, disions-nous.
"Chemin de Rome et de Compostelle" ? Plutôt "Chemin de Rome, de Saint-Maximin et de Compostelle" !
Ancien Hospice Saint-Jacques (Hôtel-Dieu) L'organisation de l'hospitalité à Saint-Maximin est très ancienne. Au Moyen-âge, l'influence des communautés monastiques a contribué à la formation de communautés laïques qui s'associaient à la vie religieuse. Ainsi, la Confrérie de "Notre-Dame d'Espérance et de Miséricorde" à Saint-Maximin, plus connue sous l'appellation de "Notre-Dame des Grands Cierges" (nom dérivé du nombre de cierges qui honoraient les convois funéraires) fondée au XIIIe siècle (avant l'arrivée des Dominicains). Les confréries ©2020 Association des Amis des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et de Rome PACA-CORSE 21 se vouaient à des œuvres charitables pour secourir et soigner les pauvres ou enterrer les morts ; elles ont été abolies par un décret du 18 août 1792. Outre les confréries, "des "infirmeries" sont mentionnées en 1308 dans le cartulaire de l'Abbaye Saint-Victor, situées hors des remparts, près de l'aqueduc apportant l'eau de la ville. Ces infirmeries perdureront jusqu'à la construction en 1681 d'une Maison de charité, ou Hostel Dieu, elle aussi construite à l'intérieur de la cité près de la Porte d'Aix. L'hospice se situait sur l'artère principale qui reliait directement la Via Aurelia à la Basilique, entre la rue de la Masse et la Grand'rue, (actuelle rue du général de Gaulle). L'Hostel Dieu prendra le nom d'Hospital Saint-Jacques au XVIIIe siècle ; le portail d'entrée est toujours en place. Il comprenait une apothèque (pharmacie) ainsi qu'une chapelle richement décorée de tableaux et de boiseries qui seront transférés dans la basilique après la Révolution. L'Hôpital Saint-Jacques est administré par des recteurs élus et doté d'un personnel important : médecins, chirurgiens, apothicaires, etc. dont beaucoup étaient des juifs habitant la juiverie voisine (dans l'actuelle rue Colbert, ex-cariero San Jean). On y soigne les malades, mais on y accueille aussi les orphelins et les vieillards. Le bâtiment voisin abritait la confrérie de Pénitents bleus chargés d'inhumer les corps.
Plaque commémorative Saint-Jacques Posée sur la chapelle Saint-Jean (-Baptiste), située sur la route de Bras à l'entrée de Saint-Maximin (sur le GR 653A, au croisement du chemin des Moulins et de l'avenue du 8 mai 1945), cette plaque est inaugurée le 6 avril 2019 par MrMme Horace et Chrisitine Lanfranchi, maire de la ville et sénatrice du Var, en présence de Jean-Jacques Bart Président, Philippe Pancrazi Pdt délégué, et le CA de l'association Compostelle-PACA. Plaque bénie par les larmes de joie des participants et la pluie abondante tombant ce jour-là. La chapelle Saint-Jean-Baptiste (ou Saint-Jean-Décollé) a été construite en 1657 grâce aux libéralités de Jean-Baptiste Denont.