Puits de mine Saint-Jacques

Gréasque
Bouches-du-Rhône
Patrimoine jacquaire

L'activité minière s'est exercée à Gréasque et dans les villages environnants depuis le début 1639 jusque vers 1840. L'extraction de la houille se faisait au moyen de "descenderies" dirigées par la couche, ou par de petits puits inclinés à 45° à travers banc. Ces petites exploitations s'épuisaient vite, ainsi, au début du XVIIIe siècle on comptait déjà 267 puits abandonnés. En 1876 la population comptait 442 mineurs dont 155 femmes. Les agriculteurs devinrent mineurs-agriculteurs, c’est-à-dire que leur salaire de mineur était complété par un revenu agricole comme la vigne, le petit élevage familial et le jardin potager.

À Gréasque, le premier puits vertical nommé Saint-Jacques, patron de la paroisse, avait "foncé" dès 1830 car le fonçage était devenu nécessaire en raison de l'approfondissement du gisement. Confié à la Grande Concession, de nouveaux fonçages seront réalisés entre le 6 mars 1873 et le 31 janvier 1876 par la SACBDR : 75 m avec section rectangulaire de 3 x 2 m ; les travaux seront arrêtés en 1888.

Le puits Saint-Jacques était utilisé pour l'extraction de lignite très flambant vendu plus cher que les autres zones d'exploitation. Il aurait été remblayé en 1937 et vers 1960. Son emplacement se trouvait au milieu de l'actuel lotissement des Castors.

Infos pratiques

13850 Gréasque
France