PLAN-D'AUPS-LA SAINTE-BAUME
PLAN-D'AUPS-LA SAINTE-BAUME Église Saint-Jacques-le-Majeur (ou SaintJaume) Une première église Saint-Jaume aurait été fondée au Ve siècle lorsque les premières moniales cassianites arrivèrent au Plan-d'Aups (415), alors appelé "Villa Almis". Elle restera sous l'autorité de Saint-Victor à Marseille jusqu'au Moyen-âge (les moines Cassianites ont quitté la Sainte-Baume en 1079). L'église romane actuelle, construite pour les religieuses aux XIe et XIIe siècles, après la destruction de leur monastère situé sous le pic des Béguines par les Sarrasins, devient l'église paroissiale du village. Les morts y étaient enterrés jusqu'au XVIIIe siècle, dont certains ossements ont été découverts en plusieurs endroits y compris dans les Loculi des murs ; les squelettes ont été réunis dans la crypte. De style roman, le sol, primitivement en terre battue, monte progressivement jusqu'au chœur. Restaurée en 1963-64, les vitraux 22 ©2020 Association des Amis des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et de Rome PACA-CORSE sont de Jacques Fonmarty. L'édifice contient un calvaire en bois du XVIIe s. (restauré en 1992) et l'autel provient d'un temple gallo-romain. Elle est inscrite à l'inventaire des Monument Historique depuis le 15 octobre 1971.
PLAN-D'AUPS-LA SAINTE-BAUME Église Saint-Jacques-le-Majeur (ou Saint Jaume)Oculus Saint-Jacques Sur le pignon près de l'entrée, une lucarne ou oculus montre l'apôtre sur fond de coquille Saint-Jacques. Statues et tableau Saint-Jacques L'une des deux statues du XIXe siècle en pèlerin représentant saint Jacques est classée Monument Historique depuis le 17 juin 1993. En bois peint sculpté et dorée, la statue est placée dans l'église. Un tableau représentant Saint-Jacques est également conservé dans la sacristie. Pour mémoire : Allée Saint-Jaume Chemin conduisant à l'église Saint Jacques et au couvent de Béthanie
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Ancien couvent de Béthanie (gîte Saint-Jacques) Proche de l'église Saint-Jacques, l'ancien couvent de Béthanie, avait été fondé en 1882 pour accueillir la congrégation des Dominicaines de Béthanie. Construit à flanc de rocher, l'édifice suscite toujours l'admiration. La congrégation, fondée par le père Jean-Joseph Lataste au XIXe siècle, avait alors pour vocation une vie de contemplation et d'adoration ouverte à l'accueil des femmes sortant de prison (les repenties). Ces religieuses ont habité le couvent jusqu'en 1975. Depuis 1979, le couvent est animé par l'association chrétienne "Cap de Provence" ayant reçu le nom provençal de "Roc Estello". Ses bénévoles ont pour mission l'accueil et la formation chrétienne pour tous les âges lors de sessions ouvertes aux familles et aux groupes. La grotte, située dans la propriété, est un lieu de pèlerinage dédié à NotreDame de Lourdes et aménagée par le père Vayssière, gardien de la Grotte Sainte-Marie-Madeleine, et consacrée le 15 août 1824 par l'évêque de Fréjus-Toulon et le recteur du sanctuaire de Lourdes. L'édifice accueille aussi des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle ; une coquille est apposée à l'entrée.
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Ancienne chapelle Saint-Jacques-le-Majeur (dite des Parisiens) Située sur le sentier conduisant au Saint-Pilon, la chapelle dite des Parisiens, était autrefois une chapelle dédiée à saint Jacques. Elle se nomme également chapelle des Morts. De style Louis XIII, elle a été construite en 1629 (ou 1636 selon certaines sources) par Esprit Blanc contrôleur général des finances en Provence. La chapelle serait dotée d'une pension annuelle de trente livres, à condition que quinze messes y soient dites dans l'année, dont une pour la fête des commémorations des morts (d'où son autre nom), en l'honneur de ©2020 Association des Amis des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et de Rome PACA-CORSE 23 ses parents, de ses amis et de ses ennemis ; elle fut ravagée pendant la Révolution. La chapelle des Parisiens, dite "ancienne chapelle Saint-Jacques" a été classée, avec trois oratoires du XVIe siècle, au titre des Monuments Historiques par arrêté du 22 juillet 1913. La chapelle a été restaurée en 2009 mais l'on peut regretter qu'un moulage n'ait pas été déposé à sa place d'origine, ce qui aurait permis une restauration à l'identique. Elle aurait davantage embelli le prix du "Ruban du patrimoine" reçu à cette occasion. Oratoire Saint-Jacques Oratoire situé sur la crête de la colline du Caire, au bord de l'ancien chemin des pèlerins venant de Saint-Zacharie. Bâti en pierres de tailles et percé d'une niche trilobée sur une corniche fermée par une grille de fer forgé, avec un toit à quatre pentes. L'oratoire a été restauré en 1977 par les Compagnons du Devoir du Tour de France Plaques commémoratives Outre la plaque commémorative Saint-Jacques apposée à Saint-Maximin sur un mur de la chapelle Saint-Jean (Baptiste ou le "Décollé"), deux autres plaques ont été scellées sur la "Variante de la Sainte-Baume" (GR de Pays, ou GRP) dite "Boucle de la Sainte-Baume". Ces plaques se trouvent toutes deux sur le "Chemin des Roys", joignant les villages de Nansles-Pins et de Plan-d'Aups. La première, située sur le territoire de Nans, indique aux randonneurs et aux pèlerins la direction de la Grotte Sainte-Marie-Madeleine. La seconde, située sur le territoire de Plan-d'Aups, a été posée le 22 février 2017 par les associations des "Amis de Saint-Jacques-et-de-Rome" du Var et des "Excursionnistes Toulonnais". Elle commémore le souvenir de Christian Fabre (1931-2013) à qui l'on doit la réalisation et l'homologation de cette "variante". Pose de la plaque le 22.02.2017 Marcheur et travailleur acharné, Christian avait été scout puis officier supérieur de l'Armée de l'Air. Pilier du Comité Départemental de Randonnée Pédestre, il était devenu un acteur majeur des "Chemins de Saint-Jacques-deCompostelle et de Rome" varrois. Il avait rejoint la "Commission des Chemins" dès la "constituante" de l'association, et avait doté celle-ci d'un nouvel outil Internet. Il sera l'artisan de cette boucle qui permettra d'inclure la Grotte dans l'itinéraire jacquaire. Hélas, il ne verra pas l'aboutissement de ce projet, vaincu par la maladie avant son inauguration officielle en 2013. Cf. Patrimoine "non-jacquaire" du Var : Nans-les-Pins, "Chemin des Roys"
