EMBRUN
Embrun, bien accrochée sur son roc dominant la Durance contrôle depuis l’antiquité les flux de l’axe durancien. L’ancienne Eburodunum est citée par Strabon dans sa Géographica (-20/+23 décrivant l’ensemble du monde antique connu. Elle était la capitale des Caturiges – « les rois du combat » –. La ville gallo-romaine, aux abords de l’oppidum, devient dès le IVe siècle, le siège d’un premier évêché fondé par saint Marcellin, un Berbère d’Embrun originaire d’Afrique du Nord ; d’autres suivront dans la foulée, tel celui de Digne. Pas moins de six conciles s’y sont tenus en 588, 1159, 1248, 1290, 1585 et 1727. Embrun deviendra ainsi naturellement une étape incontournable de la via Domitia, principal itinéraire reliant l’Italie à la péninsule ibérique ; l’Anonyme de Bordeaux, en pèlerinage vers Jérusalem, y fera étape en 333
Ancienne chapelle Saint-Jacques
L’état des chapellenies en 1516 mentionne au moins 68 chapelles sur tout le territoire d’Embrun. Outre la cathédrale, la ville possédait six autres paroisses et, en 1516, une chapelle Saint-Jacques qui dépendait, avec quelques autres, de Saint-Marcellin. Elle fut rattachée en 1777 à l’église Saint-Donat
Ancienne chapelle Saint-Philippe et Saint-Jacques
L’inventaire des sites religieux de 1516 indique également une chapelle « Saint-Philippe et Saint-Jacques ».
Rue Saint-Jacques
Traverse le hameau de Caléyère depuis la route D 465, vers le lotissement du Grand Horizon.
Tableau Saint Jacques, Saint Clair et Sainte Victoire
Parmi les 231 objets protégés de l’église Notre-Dame (ex-cathédrale d’Embrun), dans la chapelle Sainte-Anne, un tableau du XVIIe siècle, classé au titre d’objet en 1971, une toile représentant saint Jacques, saint Clair et sainte Victoire
Plaque signalétique
Posée en 2018
Clous/coquilles au sol
Posés en 2010
Sculpture pèlerin
Situé place Mazelière, une sculpture évoquant un pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle accroché sur la façade d’un immeuble accolé à une tourelle d’escalier du XVIe siècle, tout près d’une fontaine. Cette place centrale était au Moyen-âge la place des comestibles. Une plaque rappelle le lieu de naissance du pasteur Henri Arnaud (1643-1721) fils d’une famille noble protestante acquis à la cause des Vaudois et qui se réfugia en Suisse après l’édit de Nantes. La fontaine en marbre rose du Queyras a été édifiée en mémoire des morts de la guerre de 1870.