AUPS

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Ancien Hospice Saint-Jacques

L'hospitalité d'Aups était assurée dès le XV^e siècle par plusieurs établissements. Outre l'hospice Saint-Jacques, l'hospice de la Miséricorde (également appelé Saint-Joseph) était réservé aux indigents, aux artisans pauvres et aux membres de la Confrérie des Pénitents gris (ordre de Saint-François). Situé en face de la collégiale Saint-Pancrace, une chapelle de la Miséricorde lui est intégrée en 1624. Finalement acquis par la communauté d'Aups le 26 août 1647, l'hôpital de la Miséricorde est transformé en moulin à huile (début XIX^e siècle) puis en café (actuel "Grand Café du Cours").

L'hospice Saint-Jacques était très ancien. La léproserie qui l'avait précédée (dans l'actuelle rue de l'Hôpital Vieux) est déjà mentionnée en l'an mil. Alors située hors du village fortifié, elle est transformée en hospice de fondation royale au XVe siècle et subsistera jusqu'en 1665. L'ancien Hospice était réservé aux nantis, les pauvres allant se faire soigner gratuitement à celui de la Miséricorde. Vendu à la famille Roubaud, il sera transformé en auberge (actuelle Auberge de la Tour). Des boiseries Louis XIII ainsi qu'une cheminée Henri IV sont encore visibles dans la salle à manger. De nombreuses personnalités s'y sont arrêtées telle Pauline Borghèse, sœur de Napoléon 1^er lorsqu'elle venait prendre les eaux à Gréoux-les-Bains.  

En 1665, le nouvel hôpital Saint-Jacques est construit de l'autre côté de la collégiale Saint-Pancrace (actuelle place Martin Bidaure) puis, transformé au XX^e siècle (1993), devient une maison de retraite. Une annexe, construite en 1995, sera une résidence pour personnes âgées dépendante : "l'Oustaou de Zaou", elle-même agrandie et modernisée en 2006. L'ancien bâtiment, vestige de l'Hôpital Saint-Jacques, est également rénové pour accueillir l'Office de Tourisme et la Maison de la Truffe.