Agay
Agay Les Grecs de Massalia ont très tôt colonisé la rade d'Agathon, abri sûr pour leurs navires, qui leur permettait de commercer avec les tribus locales (Oxybiens). Les Romains s'y installent à leur tour après la pacification d'Auguste, vers 57 avant J.-C., afin d'y fonder un établissement portuaire – Portus Agathonis – relié à la Via Aurelia. Aujourd'hui, la route côtière inaugurée en 1903 qui relie Théoule à Saint-Raphaël, collectionne les plus beaux panoramas de la Côte d'Azur. Une dizaine de calanques sauvages et de plages splendides se succèdent depuis la Corniche d'Or jusqu'aux calanques d'Anthéor. Les Rochers du Trayas ou de l'Esquillon, la Pointe du Cap Roux comme celle du Dramont font la joie des randonneurs et des artistes. La seconde guerre mondiale et les bombardements qui précèdent le débarquement de Provence, sont la cause de nombreuses destructions et dégradations (viaduc ferroviaire d'Anthéor). La première vague de commandos débarqués sur les plages minées du Dramont rencontrent une terrible résistance et connaissent un échec sanglant. Aguay deviendra par la suite le port principal pour le débarquement des renforts.
Église Notre-Dame du Sacré-Cœur d'Aguay La première église portant le nom de "Notre-Dame du Sacré-Cœur", construite à Agay en 1877, connait le mariage d'Antoine de Saint-Exupéry (auteur du "Petit Prince" et de "Vol de Nuit") avec l'écrivaine salvadorienne Consuelo Suncin Sandoval le 12 avril 1931 (mariage civil à Nice). Endommagée durant la guerre, elle est reconstruite en 1950 puis sanctifiée par l'évêque de Fréjus-Toulon le 7 décembre 1952.
Chapelle Saint-Roch du Dramont Facilement identifiable par sa couleur ocre et son abside semi-circulaire, elle était autrefois appelée Saint-Victor-de-le-Roquetaillade mais sera rebaptisée Saint-Roch au XVe siècle, lors de l'épidémie de peste de 1480. La chapelle était fréquentée par les carriers et les tailleurs de pierre, nombreux dans les carrières estérelites ouvertes par les Romains. Remis à l'honneur au XIXe siècle pour la préparation du ballast lors de la construction de la voie ferrée du PLM et pour la fabrication des pavés de villes, les carriers participent à la reconstruction de la chapelle en 1929 ; les tailleurs sculptent l'autel, les fonts baptismaux et les bénitiers dans des blocs d'estérelites. Saint Roch, nouveau patron des tailleurs de pierre, est porté chaque année en procession dans les rues du Dramont.
Chapelle du Sacré-Cœur de Boulouris Construite sous le vocable de Saint-Pierre en 1910, elle devient église paroissiale de Boulouris sous celui du Sacré-Cœur après la seconde guerre mondiale. Située à l'intérieur d'un enclos elle comporte également une chapelle de plein-air.